A l’orée de cette nouvelle saison, le mercato bat son plein et les clubs français s’activent pour recruter. De plus en plus tournés vers l’étranger, les directeurs sportifs scrutent tous les championnats. Cependant, cette année encore, ce n’est pas en Premier League et dans les autres championnats britanniques qu’ils prospectent. En effet, le joueur britannique est devenu une rareté en Ligue 1. Mais, par le passé, des années 1930 à 2020, de nombreux british sont venus jouer en France et certains y ont laissé une belle trace.
En près de 90 ans d’existence, les clubs de l’élite du championnat français ont compté dans leurs rangs 110 joueurs anglais, écossais, gallois, irlandais. Leurs arrivées sont survenues par vagues, de façon irrégulière. Les raisons de cette irrégularité sont sportives (un peu) et extra-sportives (beaucoup). Effectivement, le contexte politique, la situation économique du moment et les décisions des instances du football ont grandement influencé le recrutement de joueurs provenant de Grande-Bretagne.
La ruée des années 30
En 1930, la Fédération Française de Football autorise le professionnalisme, mettant fin au faux amateurisme, appelé « amateurisme marron », expression utilisée pour définir la rémunération illégale de joueurs supposés amateurs. Deux ans après cette décision, en 1932, le premier championnat professionnel, appelé Division Nationale, débute. Les clubs sont pour la plupart propriété d’industriels locaux, comme Jean-Pierre Peugeot, constructeur automobile émergent, qui voit à travers le FC Sochaux le moyen de faire connaître son entreprise et de distraire ses ouvriers.
Pour bien figurer dans cette nouvelle compétition, une véritable « course à l’armement » est lancée, chaque club s’évertuant à attirer des joueurs performants, qu’ils soient français ou étrangers. C’est ainsi que 113 joueurs étrangers sur 387 (29%) participent à la première saison. Parmi eux, on compte beaucoup de Hongrois et d’Autrichiens mais le plus gros contingent vient de Grande-Bretagne. Au total, 63 joueurs venus d’outre-Manche signent des contrats professionnels en France de 1932 à 1939.
Cet afflux massif est favorisé par la situation au Royaume-Uni. Depuis le Jeudi Noir de Wall Street en 1929, l’économie européenne est en crise : c’est la Grande Dépression. Une crise qui s’avère plus sévère en Angleterre, pays industrialisé et dépendant du commerce extérieur. En 1930, le taux de chômage atteint 20% et on estime à 30% la part de la population réduite à l’état de subsistance. Les voisins gallois, écossais, irlandais sont dans le même marasme. Par ricochet, cette crise affecte le football britannique. Pour faire face aux difficultés financières, les clubs libèrent des joueurs, dont le transfert vers la France se trouve facilité par la dévaluation de la livre sterling de 1931.
Parmi tous ces Britanniques, on trouve des joueurs de qualité très inégale. Beaucoup ne sont restés qu’une ou deux saisons faute d’un niveau suffisant ou incapables de s’adapter. Néanmoins, il y eut aussi de belles réussites. La plus connue est celle de Bernard Williams, défenseur irlandais de Sochaux : il joue 144 matchs, gagne deux championnats et une Coupe de France. Aujourd’hui encore, il fait partie des légendes du club franc-comtois. A Sète, autre club phare des années 30, c’est le défenseur anglais Joseph Hillier qui a marqué les esprits avec trois belles saisons, dont un doublé coupe-championnat en 1934. Un autre Anglais, l’attaquant Fred Kennedy, a réussi un passage remarqué au RC Paris : après avoir bourlingué au plus haut niveau en Angleterre (pour Manchester United, Everton, Middlesbrough…), il inscrit 46 buts en Division Nationale et participe activement au titre de 1936.
La guerre met le football entre parenthèses
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Dès 1939, la guerre stoppe complètement l’afflux de joueurs britanniques en France. Le régime de Vichy désorganise le championnat qui devient fédéral, opposant des équipes régionales. Beaucoup de joueurs français ont été mobilisés au début du conflit, on les remplace par des amateurs de faible niveau. De leur côté, les joueurs britanniques présents avant la guerre ont rallié leur pays. Bernard Williams, le défenseur irlandais, fait figure d’exception : marié depuis 1936 à une Française, il dispose de la double nationalité et décide de rester en France, ce qui lui permettra de continuer sa carrière professionnelle à Sochaux dès la Libération.
1945-1984 : les Britanniques snobent la France
Des deux côtés de la Manche, l’après-guerre est le temps de la reconstruction, puis de la croissance économique. Coté football, les championnats professionnels reprennent, en 1945 en France et en 1946 en Angleterre.
Aussitôt, les clubs britanniques se portent bien, boostés par d’énormes affluences aux guichets. En 1946-1947, la Football League (la ligue des 88 équipes professionnelles anglaises, réparties dans 3 divisions) comptabilise 40 millions de billets vendus : une moyenne de 21 000 spectateurs par match, dont plus de 36 000 par match pour la seule First Division. Le football est devenu le sport national en Grande-Bretagne. Un développement qui se trouve un nouvel allié : la télévision. Dès 1947, la finale de la FA Cup est diffusée par la BBC. En 1955, les résumés de matchs apparaissent sur la même chaîne. En 1964, c’est l’émission culte Match Of The Day qui voit le jour. À cette époque, la télévision apporte peu financièrement au football, mais elle contribue à accroître sa visibilité et donc renforce sa santé économique.
En France, le football se développe aussi, mais laborieusement. Sa popularité n’atteint pas celle d’autres sports comme le cyclisme, la boxe, l’athlétisme. Dans les deux divisions professionnelles, on dénombre 42 clubs, moitié moins qu’en Angleterre. L’affluence moyenne est de seulement 9000 spectateurs par match. Sur le plan stratégique, les instances optent pour un protectionnisme inédit : pour favoriser le développement des joueurs français, les portes du championnat sont fermées aux étrangers de 1955 à 1960, puis de 1963 à 1966. Quant à la télévision, les dirigeants la perçoivent comme un ennemi, qui pourrait vider les stades. En conséquence, les retransmissions de matchs ne commencent qu’en 1956, avant qu’un conflit avec l’ORTF (le diffuseur) ne fasse disparaître le football des écrans de 1959 à 1964. L’émission hebdomadaire Téléfoot, elle, ne voit le jour qu’en 1977, 13 ans après Match Of The Day.
On l’aura compris, la période 1945-1980 n’est pas propice à la venue de joueurs britanniques. Ils n’ont pas intérêt à rejoindre le football hexagonal qui tergiverse dans son développement. En chiffres, cela donne : 11 joueurs british recrutés entre 1945 et 1950, puis seulement trois joueurs dans les années 50, aucun dans les années 60 et un seul lors des seventies. Aucun d’entre eux n’a marqué l’histoire du championnat. Il s’agissait soit de jeunes joueurs peu talentueux, soit de joueurs confirmés mais sur le déclin. Parmi eux, l’international gallois Dai Astley est le plus réputé. Après une brillante carrière avant-guerre avec plus de 150 buts inscrits pour Charlton, Aston Villa et Derby County, il signe en 1946 à Metz. Mais, âgé de 36 ans et en perte de vitesse, il ne reste qu’une saison, après 11 matchs et 2 buts marqués.
1984-1993 : la D1 se met à l’anglais
C’est l’âge d’or des joueurs british en D1. En 9 ans, de 1984 à 1993, 18 joueurs arrivent d‘Angleterre et d’Ecosse, et pas des moindres. Contrairement aux années 30, ce sont pour la plupart des joueurs au sommet de leur carrière, presque tous internationaux.
Comment expliquer ce changement brusque et massif ? D’abord, l’économie : depuis le choc pétrolier de 1973, l’Occident est en difficulté et le Royaume-Uni fait figure de mauvais élève, au point d’avoir recours à l’aide du FMI en 1976. Dans ce contexte délétère, les affluences au stade baissent : elles ont diminué de 30 à 40% par rapport aux années 50. Les finances des clubs s’en trouvent affectées.
Autre facteur qui favorise l’exode des joueurs : l’évolution du droit du travail. En effet, le contrat à temps est adopté par la National League en 1978, neuf ans après la France. Il permet aux joueurs d’être embauchés en CDD et d’être libres à la fin de leur contrat. Avant cela, ils étaient liés par un contrat à vie avec leur club, qui seul décidait ou non d’un transfert. Grâce à cette liberté nouvelle et au contexte économique, on commence logiquement à voir des joueurs quitter la Grande-Bretagne. Entre 1978 et 1984, Kevin Keegan part pour Hambourg, Tony Woodcock pour Cologne, Graeme Souness pour la Sampdoria, Ian Rush pour la Juventus.
En 1985, un évènement va indirectement accélérer le processus des transferts vers l’étranger. Le hooliganisme est un phénomène déjà connu mais en 1985 survient le drame du stade du Heysel à Bruxelles, où 39 spectateurs, italiens pour la plupart, décèdent, victimes de la violence de supporters liverpuldiens. Cette tragédie, vécue en direct à la télévision par des millions de personnes, est sanctionnée par l’exclusion des clubs anglais des coupes européennes pour cinq ans.
Sans coupe d’Europe, les clubs anglais voient une source de revenus disparaître et les joueurs ont des envies d’ailleurs. Dès lors, les départs vers l’étranger se multiplient à partir de 1986. Et c’est à cette période que certains choisissent la France. Le football hexagonal, de son coté, a gagné en attractivité, dans le sillage de présidents fortunés (Bez à Bordeaux, Tapie à Marseille, Lagardère à Paris, la famille princière à Monaco) et d’une équipe de France performante. Sur le plan économique, l’arrivée de Canal Plus, chaine de télévision novatrice, gonfle les budgets.
Cunningham, Johnston, Wilkins, Hoddle, Hateley, Rix, …
Le premier grand nom à rallier la D1 est Laurie Cunningham, en 1984. L’ailier gauche anglais signe à l’OM pour se relancer après un brillant début de carrière à West Bromwich Albion. La « perle noire » est la seule étoile de l’équipe des minots. Auteur d’une saison correcte mais sans flamboyance, il ne reste qu’un an.
En 1987, La D1 attire dans ses filets quatre top joueurs venus d’Outre-Manche. Nantes recrute Mo Johnston, avant-centre prolifique du Celtic FC. Malgré des statistiques honorables et un talent évident, il s’adapte mal au jeu des Canaris et repart pour l’Ecosse sans avoir marqué les esprits. La même année, le PSG engage Ray Wilkins, ex-capitaine des Blues de Chelsea et pilier des Three Lions (84 sélections). Malheureusement, la greffe ne prend pas : à cours de forme, peu motivé, il repart quatre mois après son arrivée à Paris.
Mais, c’est du côté de Monaco que les meilleures recrues de l’année 1987 se trouvent. Effectivement, les Anglais Mark Hateley et Glenn Hoddle arrivent en grande pompe et ne déçoivent pas, en menant l’ASM au titre. Hateley est un buteur athlétique, à la fois grand et mobile, qui inscrit 14 buts en 1987-1988. Hoddle, lui, réussit de grandes performances pendant ses deux premières saisons sur le Rocher. Il est d’ailleurs élu meilleur joueur étranger du championnat en 1988. Son niveau dépasse les espérances, tant il est créatif et efficace, avec une intelligence de jeu rare servie par son pied gauche soyeux. Il bénéficie de la liberté accordée par son coach Arsène Wenger, qui le place idéalement, libre derrière les attaquants, privilège jamais obtenu auparavant chez les Spurs et en sélection. Hoddle obtient en France la reconnaissance de son talent, au point que Platini dit de lui, avec une pointe d’exagération : « S’il avait été français, Hoddle aurait joué 150 matchs pour les bleus ».
En 1988, l’afflux de joueurs anglais se poursuit. Clive Allen, meilleur joueur de la League 1987, signe à Bordeaux. Il n’y reste qu’une saison, à cause des mauvais résultats et de difficultés financières naissantes. À titre personnel, son année en France est plutôt bonne avec 14 buts. La même année, le Stade Malherbe Caen, petit poucet de la D1, réussit à engager Graham Rix. Le meneur de jeu international arrive d’Arsenal où il comptabilise 12 saisons et plus de 400 matchs. Chez le promu normand, Rix prend les commandes, apportant fighting spirit, maîtrise du jeu long et frappes lointaines. Il amène aussi sa décontraction so british, entre pitreries à l’entraînement et bière « réhydratante » dans le vestiaire. Le passage de Rix est une vraie réussite qui permet à Malherbe de se maintenir puis de s‘installer en D1.
Chris Waddle, le meilleur
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À l’été 1989, Chris Waddle débarque à Marseille, en provenance de Tottenham. Il s’agit à l’époque du troisième transfert le plus cher de l’histoire, après ceux de Maradona et Gullit. Rapidement, Waddle enflamme le Stade Vélodrome par son jeu spectaculaire et créatif. De son aile droite, il multiplie les dribbles et les feintes. Il distribue centres et passes en profondeur au buteur attitré, Jean-Pierre Papin. Il inscrit aussi des buts (27 en 140 matchs), dont deux sont restés dans la légende : un enchaînement sombrero-talonnade-but en 1990 contre le PSG et une somptueuse reprise de volée contre le grand Milan en 1991.
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À son jeu extraordinaire, Magic Chris ajoute joie et insouciance. Ses grimaces, ses mimiques, ses sourires et son look (brosse + cheveux longs) accroissent sa popularité, à tel point qu’il est acclamé partout en France, même au Parc des Princes. En trois saisons dans la cité phocéenne, il emporte trois titres de champion et il atteint la finale de la coupe d’Europe des clubs champions. Il entre définitivement dans le cœur des marseillais qui l’ont élu, quelques années plus tard, deuxième joueur de l’histoire du club derrière JPP. Aujourd’hui encore, il est considéré à juste titre comme le meilleur joueur britannique ayant joué en France.
1994-2010 : la Premier League trop puissante
À partir de 1994, le rapport s’inverse, avec des joueurs français qui partent pour l’Angleterre (Cantona, Ginola, …) et des joueurs britanniques qui ne viennent plus en France. On ne recense que huit arrivées entre 1994 à 2000. Et il s’agit surtout de joueurs mineurs, à part l’Ecossais John Collins à Monaco et l’Irlandais Tony « mono-teeth » Cascarino, qui amène sa grande carcasse et sa dentition incomplète dans les surfaces de réparation de Marseille et de Nancy. La décennie suivante (2000-2009), aucun british ne vient en Ligue 1, alors que des dizaines de Français jouent en Angleterre et en Ecosse.
Pourquoi ce changement au début des nineties ? D’abord, en Angleterre, le hooliganisme est vaincu, ou plutôt bouté hors des stades. Les clubs anglais renouent avec les compétitions européennes, ce qui revigore la compétitivité du championnat. Ensuite, ils deviennent riches et rémunèrent les joueurs en conséquence. Cette richesse, ils la doivent à la création de la Premier League, entité privée indépendante des instances, qui négocie les droits TV à prix d’or.
Le football français, au même moment, perd sa locomotive avec l’effondrement de l’OM. Les droits TV augmentent, mais pas autant que dans les pays voisins. L’arrêt Bosman accélère l’étiolement français, en facilitant la fuite des talents vers les championnats les plus rémunérateurs et les moins fiscalisés. Au final, les joueurs britanniques, comme dans la période qui a suivi la guerre 39-45, n’ont plus d’intérêt à rejoindre le championnat hexagonal, à la fois moins relevé et moins lucratif.
Années 2010 : la Ligue 1 recrute au rabais
La dernière décennie voit la Ligue 1 perdre encore du terrain sur la Premier League qui génère des recettes faramineuses. Malgré tout, on revoit quelques joueurs britanniques fouler les pelouses françaises.
En 2011 et 2012, ce sont des grands noms qui arrivent. Malheureusement, ils sont tous sur le déclin. L’ailier Joe Cole signe à Lille. Après une période faste à Chelsea, il sort de trois mauvaises saisons. Altruiste, très technique mais limité athlétiquement, il réussit une année moyenne au LOSC. À Marseille, on mise sur Joey Barton, milieu de QPR, qui vient d’écoper d’une lourde suspension en Premier League, raison pour laquelle il choisit l’exil. Contre toute attente, Ugly Joey se tient à carreau en France mais son bilan sportif est fade. À Paris, c’est l’icône David Beckham qui cède aux sirènes du soft power qatari pour un dernier contrat avant la retraite. Agé de 37 ans, le spice boy n’est titularisé qu’une seule fois en championnat, il ne marque aucun but et son apport dans le jeu est famélique.
En fin de décennie, trois très jeunes joueurs inconnus, Panzo, Ojo et Mavididi, viennent en France pour progresser et s’aguerrir. La Ligue 1, ironiquement appelée la Ligue des talents, est bien redevenue un championnat de seconde zone.
En deux périodes fastes, les années 1930 et les années 1980, le championnat de France a vu défiler quelques joueurs britanniques talentueux et charismatiques. Au-delà de leurs performances, ils ont apporté leur fair-play, leur combativité et leur humour. Depuis les années 1990, la libéralisation du football a mis à mal l’attractivité de la Ligue 1 qui n’est plus capable d’attirer la crème du football british. Reverra-t-on un jour un nouveau Waddle ? C’est à espérer, tant son souvenir suscite plaisir et joie chez les (télé)spectateurs français.
Liste chronologique des joueurs britanniques recrutés (transferts et prêts) par les clubs de l’élite du championnat de France professionnel (prénom/nom/club d’accueil/année d’arrivée) de 1932 à 2020 : Arthur Sales, Alès, 1932 – Georges Smoker, Alès, 1932 – Hugh Vallance, Alès, 1932 – William West, Alès, 1932 – Alfred Cable, CA Paris, 1932 – Owen Mac Cahill, CA Paris, 1932 – Denis O’Hare, CA Paris, 1932 – Fred Bartlett, Club français, 1932 – Matin Woosnam, Club français, 1932 – Georges Eastmann, Fives, 1932 – William Hayward, Fives, 1932 – Bert Lutterloch, Lille, 1932 – John Mac Gowan, Lille, 1932 – Samuel Jennings, OM, 1932 – Tommy Pritchard, OM, 1932 – Alexander Sherry, OM, 1932 – Jack Trees, OM, 1932 – Alex Cheyne, Nimes, 1932 – Harold Ward, Nimes, 1932 – Andrew Wilson, Nimes, 1932 – Joe Hogan, RC Paris, 1932 – Arthur Phoenix, RC Paris, 1932 – Fred Kennedy, RC Paris, 1932 – Edward Edmunds, Red Star, 1932 – David Bartlett, Roubaix, 1932 – John Donoghue, Roubaix, 1932 – Ernest Payne, Roubaix, 1932 – John Paton, Roubaix, 1932 – George Balmforth, Sète, 1932 – Peter Dougall, Sète, 1932 – Sydney Edwards, Sète, 1932 – Harold Rivers, Sète, 1932 – Joseph Hillier, Sochaux, 1932 – Gary Smith, Sochaux, 1932 – Bernard Williams, Sochaux, 1932 – Georges Mills, Cannes, 1933 – George Barry, Fives, 1933 – Jeremiah Kelly, Rennes, 1933 – Philip Mac Loy, Rennes, 1932 – George Scoones, Rennes, 1933 – John Muir, Roubaix, 1933 – William Laird, Roubaix, 1933 – John Hall, Sochaux, 1933 – Walter Pollard, Sochaux, 1933 – David Wall, Alès, 1934 – Thomas Coldicott, Fives, 1934 – Tom Davis, Metz, 1934 – Arden Maddison, Nimes, 1934 – Alexander Mac Lennan, Roubaix, 1934 – Andrew Higgins, Lille, 1935 – Harold O’Neill, Red Star, 1935 – Geordie Nicol, Roubaix, 1935 – John Renwick, Roubaix, 1935 – Georges Gibson, Valenciennes, 1935 – Peter O’Dowd, Valenciennes, 1935 – J.A.Stewart, Rennes, 1936 – Joe Allen, Rennes, 1936 – Robert Allison, Roubaix, 1936 – Franck White, RC Paris, 1937 – Willie Dowall, Red Star, 1937 – James Keenan, Red Star, 1937 – Joseph Murray, Roubaix, 1937 – Cyril Dean, Rouen, 1938 – Dai Astley, Metz, 1946 – George Tadman, Sète, 1946 – Seton Airlie, Cannes 1947 – John Blane, Cannes, 1947 – Alan Hutton, Cannes, 1947 – Malcom Mac Laren, Cannes, 1947 – Cyril Martin, OM, 1947 – Alfred Gunn, Sète, 1947 – George Messom, Sète, 1947– Michael Kelly, OM, 1948 – Geoffrey Taylor, Rennes, 1949 – Jack Major, Roubaix, 1950 – Brynley Griffiths, Sète, 1952 – John Robertson, Sète, 1952 – Jantsenn Derrick, PSG, 1971 – Ian Wallace, Brest, 1984 – Laurie Cunningham, OM, 1984 – Eric Black, Metz, 1986 – Mark Hateley, Monaco, 1987 – Glenn Hoddle, Monaco, 1987 – Ray Stephen, Nancy, 1987 – Mo Johnston, Nantes, 1987– Ray Wilkins, PSG, 1987 – Clive Allen, Bordeaux, 1988 –– Graham Rix, Caen, 1988 – Brian Stein, Caen, 1988 – John Byrne, Le Havre, 1988 – Simon Stainrod, Strasbourg, 1988 – Mick Mac Carthy, Lyon, 1989 – Chris Waddle, OM, 1989 – David Hodgson, Metz, 1990 – Trevor Steven, OM, 1991 – Michael Hughes, Strasbourg, 1992 – Tony Cascarino, OM (en D2), 1994 – Jamie Fullarton, Bastia, 1996 – Chris Kiwomya, Le Havre, 1996 – Chris Makin, OM, 1996 – John Collins, Monaco, 1996 – Phil Gray, Nancy, 1996 – Allan Johnston, Rennes, 1996 – Joe Cole, Lille, 2011 – Joey Barton, OM, 2012 – David Beckham, PSG, 2012 – Steven Fletcher, OM, 2015 – Oluwaseyi Ojo, Reims, 2018 – Jonathan Panzo, Monaco, 2018 – Stephy Mavididi, Dijon, 2019
Sources :
- Transferts et effectifs, footballdatabase.eu
- Liste des joueurs étrangers de D1, Wikipédia
- Sites internet et pages Wikipédia des clubs ayant participé à la Division Nationale dans les années 30
- Les joueurs irlandais ayant joué dans le championnat de France, Sébastien Berlier, Godsavethefoot.fr
- Championnat de France de football, Wikipedia
- Championnat d’Angleterre de football, Wikipedia
- Le salaire des joueurs, toute une histoire, Yann Dey-Helle, Dialectik-football.info
- Les années monégasques de Glenn Hoddle, Paul Piquard, So foot.com
- Graham Rix – portait, Wearemalherbe.fr
- Chris Waddle : it’s a kind of magic, cahiersdufootball.net
- Beckham au PSG : à quoi a-t-il servi ?, Nicolas Rouyer, Europe1.fr
Crédits photos : Icon Sport