Dimanche 6 février 2022, la sélection masculine de football du Sénégal s’apprête à vivre sa troisième finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN). Alors que l’équipe participe à la compétition depuis 1965, il s’agit pour les Lions du Sénégal d’un rêve touché du doigt, mais jamais atteint. Les sélections féminines sont – quant à elles – actuellement en train de participer au deuxième tour de qualification de la compétition. Ainsi, l’équipe féminine sénégalaise, qui fête ses vingt ans cette année, affrontera l’équipe féminine malienne les 14 et 18 février 2022. Mais quelle est la réalité du football féminin au Sénégal ? Comment les jeunes footballeuses vivent-elles leur passion et comment sont-elles perçues par la société sénégalaise ?
Au cours de son histoire, le Sénégal a connu de nombreux brassages de populations. En 1895, après quasiment deux siècles de présence française dans le pays, l’Afrique Occidentale Française (A.O.F.) est mise en place. Cette date coïncide plus ou moins avec l’apparition du football au Sénégal. En effet, comme dans la grande majorité des pays africains colonisés, certains sports ont été importés par les armées entre la fin du XIXème siècle et le début du suivant dans un souci de préparation au combat des populations colonisées.
Ainsi, le sport, est à la fois un moyen d’améliorer l’état physique mais également l’état sanitaire des populations. L’athlétisme est alors le sport privilégié par les occupants qui considèrent qu’il s’agit de l’unique discipline sportive apportant rigueur et concentration, les vertus essentielles recherchées par ces derniers.
Pourtant, le football, considéré jusqu’aux années 1930 comme un sport essentiellement réservé aux « blancs », était plébiscité par les Sénégalais. En effet, comme le soulève le rapport annuel sur le fonctionnement de l’éducation physique et de la préparation militaire en Afrique occidentale française établi le 14 novembre 1931 par le général de division Freydenberg, commandant supérieur des troupes du groupe de l’A.O.F, le football était « de beaucoup le plus en honneur en raison du peu de frais qu’il [nécessitait] et de sa technique relativement simple ».
Durant l’entre-deux-guerres, l’appropriation d’une pratique
Une dizaine d’années après la fin du premier conflit mondial, par mimétisme du modèle métropolitain, une véritable explosion du mouvement sportif associatif au Sénégal, et plus généralement en A.O.F., se produit. Les premières associations sportives fondées par et/ou pour les Africains apparaissent. À cet égard, s’érigent, tour à tour, l’Union sportive goréenne à Dakar en 1933, à Cotonou l’Association sportive cotonoise et l’Athlétic-Club en 1934, ou encore à Conakry le Sporting-Club en 1936.
Face à ce développement rapide d’associations sportives privées, le colonisateur prend peur. En effet, même en métropole, l’essor du mouvement sportif et des manifestations sportives suscite de vives critiques de la part de ceux qui subordonnent l’exercice physique à certaines valeurs morales. Pour ces derniers, la pratique sportive est « progressivement dégradée par l’argent et l’exhibition ».
Toutefois, les velléités d’autonomie sportive prennent le dessus, et dès 1945/1946, date à laquelle l’application des titres I et II de la loi du 1er juillet 1901 sur la liberté d’association est adaptée aux territoires d’outre-mer, les colonisés ont la possibilité de fédérer les clubs sportifs d’A.O.F., d’organiser des compétitions et ce, hors de tout contrôle administratif. Les volontés des colons d’imposer certaines activités physiques aux populations sont balayées d’un revers de manche.
Dans les années 1950, une réglementation plus importante des matchs ainsi que la centralisation des résultats se mettent alors en place. Le système d’aller-retour aussi. Le quotidien Paris-Dakar, lancé en 1933 par l’administration française, révèle l’organisation de nombreux matchs de football entre différentes villes voisines du Sénégal, telles Tambacounda et Vélingara, ou encore entre Dakar et Bambey. C’est en effet à partir de 1949 que des premiers championnats de football sont organisés au Sénégal.
À la veille des indépendances, les sénégalais ont ainsi infléchi les volontés des colons de leur imposer certaines activités physiques et, dès 1961, une année après son indépendance, l’équipe du Sénégal de football – Les Lions – est créée.
Le cas du football féminin et son enracinement
Femmes comme hommes, les Sénégalais sont connus pour être de grands sportifs. Les femmes se démarquent notamment en basket-ball, sport considéré comme « féminin » au Sénégal. À cet égard, l’équipe nationale de basket-ball est la plus titrée à l’échelle du continent chez les dames. A contrario, et sans grande surprise, le football est considéré par la population comme étant l’apanage des hommes.
Pourtant, moins de dix ans après la fondation de l’équipe nationale masculine, le premier club de football féminin sénégalais est créé. Ainsi, en 1970, l’équipe des Gazelles, de la municipalité de Dakar, dirigée par Monsieur Elliot Khouma fait son apparition dans le pays de la Teranga.
Les débuts de l’équipe sont prometteurs. En 1974, lors du jumelage entre la municipalité de Milan et celle de Dakar, un match oppose des équipes féminines des deux villes. Ainsi, la Lombarda Calcio de Milan, alors dirigée par Valérie Roch, affronte les Gazelles de Dakar. Le match se solde par une victoire des Italiennes en raison du manque d’expérience des Sénégalaises. Ces dernières parviennent tout de même à inscrire deux buts face à leurs rivales.
Sans avoir de structure représentative officielle jusqu’en 2002, les équipes féminines de football au Sénégal se développent toutefois énormément. En 1976, l’équipe des Dorades de Mbour est fondée, en 1978 celles des Abeilles de Bignona ou encore les Tigresses de Ziguinchor. À Kaolak, en 1979, l’équipe des Colombes Pie XII est mise en place par un prêtre, Simon Goudiaby, qui voit en ce sport la possibilité pour des jeunes femmes de s’affirmer, tout en les sensibilisant à l’importance de la pratique sportive.
C’est en 2002 que la première sélection nationale féminine de football, pris en charge par la Fédération Sénégalaise de Football, voit le jour dans le pays. Jusque là, il n’y avait alors aucune structure représentative officielle des équipes. Il aura ainsi fallu attendre presque trente ans pour que le football féminin soit sérieusement pris en compte au Sénégal.
Cela soulève nécessairement des questionnements quant à la reconnaissance de ces joueuses professionnelles dans la société ainsi que sur les différents obstacles qui peuvent s’opposer à elles, tant sportifs que sociaux.
Jeux de genre et de religion
Bien que la Constitution de l’État ne fasse pas de l’Islam la religion de la République Sénégalaise, plus de 94% de sa population est musulmane. S’il y a, dans le Coran, peu de références au sport et à sa pratique, ces derniers semblent toutefois trouver ainsi leur légitimation en tant que moyen de renforcement de l’individu et du groupe et ce notamment dans les récits hâdiths du Prophète Muhammad, qui aurait affirmé: « Enseignez à vos enfants à nager et à tirer à l’arc, et dressez-les pour qu’ils se mettent sur le dos du cheval en sautant ».
Ainsi, la pratique du sport est en soi licite en droit musulman. Néanmoins, celle-ci ne doit pas se heurter aux interdits religieux qui peuvent la limiter. La question des normes de genres dans un contexte postcolonial et musulman se pose nécessairement.
En effet, selon les normes sénégalaises dominantes, la répartition des genres dans l’espace s’organise autour de la distinction entre l’espace privé, domestique, plutôt réservé aux femmes, et l’espace public, qui appartiendrait essentiellement aux hommes. Si pour certains, ce confinement à la sphère privée représenterait un signe d’infériorité de la femme, la sociologue Fatima Mernissi estime que les femmes sont perçues comme une force devant être contenue. Selon cette idéologie, les femmes disposent d’un pouvoir d’attraction important. Il reste important de ne pas réduire ces pratiques à la tradition musulmane, mais de plutôt raccrocher cela à des mécanismes de construction sociale qui policent les normes de genres dès la naissance.
Au Sénégal, il semblerait même, comme l’a indiqué Beth Packer, docteur en sociologie spécialisée dans le genre et la féminité en Afrique de l’Ouest, que cette idéologie domestique est importée par les colons au cours du XIXème siècle, et que durant la première partie du XXème celle-ci se base sur la relégation des femmes dans le domaine du foyer tandis que les hommes participent à la vie économique, au profit de la colonie.
En outre, la notion de sutura doit dès lors être soulevée lorsque l’on évoque la conception de la femme sénégalaise idéale. Ce terme wolof peut renvoyer à des vertus telles que la modestie ou la discrétion, mais en réalité, son sens serait bien plus complexe. Dans sa thèse soutenue en 2011 [Sutura: Gendered Honor, Social Death, and the Politics of Exposure in Senegalese Literature and Popular Culture, ndlr], Ivy Mills apporte une analyse détaillée et nuancée de cette notion de sutura, la décrivant comme « une valeur phare structurant les relations de genre et définissant l’appartenance [à ce qu’elle nomme] « la communauté d’honneur » ». Toujours selon Ivy Mills, la sutura, si elle est respectée, fournit une protection sociale à ses membres. Au contraire, ceux qui n’en respectent pas les frontières sont exclus de la protection. Ainsi, ces règles très codifiées structurent la société dans son ensemble, et le football ne fait une exception.
La pratique du football par les femmes sénégalaises brouille complètement les frontières entre ces deux dimensions. En dévoilant leurs corps sur le terrain, ces femmes transgressent les règles établies et jouent avec les normes esthétiques de féminité dans l’espace public, tout en déstabilisant les normes culturelles.
Afin de donner du sens et de légitimer moralement leur pratique du football, certaines invoquent la tradition soufi – le soufisme désigne les pratiques de l’Islam visant la « purification de l’âme » et permettant de « se rapprocher » de Dieu – qui valorise la souffrance comme condition sine qua non de l’amélioration de l’individu. Le football et plus généralement le sport feraient d’elles de meilleurs joueuses, ainsi que des musulmanes plus vertueuses.
Amy, 24 ans, et Ndeye Astou Thiam, 24 ans, joueuses au club des Sacrées Queens à Dakar, et Ndeye Khoudira Ndao, 18 ans, licenciée à l’AS Dakar Sacré-Cœur, estiment que l’« Islam n’entrave en rien » leur pratique du football. « Le football est un échappatoire, ce n’est plus une affaire de religion ! », affirme Amy. Ndeye Astou ajoute même que « dans l’équipe, il y a deux filles qui portent le voile et qui viennent jouer au foot tranquillement en longue manche et pantalon sans problème. »
Quelle perception du football féminin par la société sénégalaise ?
Aujourd’hui, la perception de la femme sénégalaise dans un espace considéré comme masculin est profondément paradoxale. D’un coté, avec l’évolution des mentalités au Sénégal, de nombreux supporters et spectateurs des équipes sénégalaises féminines encouragent ces jeunes femmes à poursuivre leur passion et applaudissent leurs victoires. Pourtant, le chemin est encore sinueux, puisque ces dernières restent encore très souvent stigmatisées. Pour certains Sénégalais, leur présence sur un terrain de football n’est pas « naturel » et a un impact négatif pour leur féminité, voire sur leur capacité reproductive.
Amy, surnommée par ses coéquipières « Petit Démon », joue au football depuis ses 3 ans. Aujourd’hui, la jeune femme de 24 ans, confie que les hommes utilisent souvent des « moqueries » lorsqu’ils s’adressent à elle. Des questions railleuses telles que « Sais-tu vraiment dribbler ? » fusent régulièrement. Certains sont même plus directs et affirment que le football « c’est pas pour les femmes, c’est pour les hommes » ou encore « le football c’est « Haram » [interdit par l’islam, ndlr] la place de la femme c’est à la cuisine », comme nous le raconte Ndeye Khourdia Ndao, surnommée« Maman Ndao ».
Dans sa thèse, soutenue en 2019 [Hors-jeu dans le football féminin au Sénégal : genre, Islam et politique du corps, ndlr], Beth Packer met en exergue un échange qu’elle a eu avec un Sénégalais aux abords d’un stade où un match de football féminin se déroulait. Ce dernier, dans un mélange de français et de wolof aurait affirmé concernant le football féminin, « les femmes ??? C’est moche quoi, baaxul, xamuleen daara, daara [elles ne connaissent rien, ndlr]. Ce sont des vilaines, elles sont moches, ce sont des bonhommes, madame ! »
S’il ne faut certainement pas faire de généralité, dans un espace codifié comme masculin, celles-ci en respectent souvent les codes. Cheveux coupés très courts, ou tresses collées et toutes aussi courtes, vêtements amples, manches longues, col élargi et parfois même un pantalon jean qu’elles descendent bas sur les hanches en style check-down, ces dernières façonnent leurs corps aux exigences du terrain. « Depuis longtemps, les filles qui pratiquent le foot étaient considérées comme des »garçons manqués » donc morphologiquement pas au goût de certains hommes qui pensent qu’une fille doit juste être belle, douce et avec des formes. Mais il s’agit d’idées reçues, qui d’ailleurs, ne devraient plus être cultivées au XXIème siècle […] mais plus on avance et plus ça sera normalisé », affirme Ndeye Astou, alias « AstouRamos ».
Certaines, en arborant ce style « masculin » peuvent même êtres catégorisées comme lesbiennes. Et, dans un contexte où l’homosexualité représente, notamment, un délit pénal, cette perception des footballeuses les stigmatise voire les ostracise, mais pire encore, elle peut s’avérer être un danger pour ces dernières.
Pourtant, l’histoire du football féminin en Afrique de l’Ouest prouve que cette catégorisation n’empêche pas la popularité du football féminin, et ce notamment lorsque les joueuses remportent des titres internationaux. L’exemple de l’équipe nationale féminine du Nigéria peut être mis en avant. Les joueuses nigérianes ont remporté dix fois la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine, et sont régulièrement classées premières au niveau continental. Ces nombreuses victoires ont suscité un vif émoi et intérêt pour le football féminin dans le pays. Toutefois, en 2015, suite à de mauvais résultats de l’équipe, qui n’est pas parvenue à se qualifier aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, le vice-président de la Fédération nigériane de football a diabolisé les joueuses lesbiennes de l’équipe et leur a attribué toute la faute en déclarant que « Les joueuses de football lesbiennes [seraient] responsables des mauvais résultats de l’équipe nationale féminine nigériane. »
Une pratique en cours d’acceptation ?
Aujourd’hui, si les obstacles n’ont pas disparu et que son évolution reste difficile, le football féminin se fait progressivement une place dans la société sénégalaise. Les parents laissent de plus en plus leurs filles s’adonner à ce sport. Amy, par exemple, a grandit auprès d’un père footballeur. Père de deux garçons et deux filles, il s’est très vite rendu compte du talent de Petit Démon . « J’avais des crampons, des maillots, des ballons.. un total soutien de sa part », nous confie t-elle. Ma mère, « était moins d’accord, mais pas complètement contre, elle me soutenait quand même ». Ceux qui étaient dérangés par la situation provenaient plus de « la famille éloignée et les voisins. »
En septembre 2002, lors de la première prestation de la sélection nationale féminine contre le Ghana pour les barrages de la CAN 2002 au Nigeria, le public était nombreux à venir les soutenir, notamment les mères de famille. C’est d’ailleurs ce dont nous fait part Maman Ndao : « Ma famille m’a beaucoup aidé, surtout ma mère. Mes parents m’ont beaucoup soutenu, vraiment c’est eux même qui me motivent à poursuivre ma passion. »
Comme a pu le déclarer la coach de l’équipe nationale, Aïcha Henriette Ndiaye, avant d’affronter la Guinée au 3ème tour préliminaire des éliminatoires du Mondial 2022 au Costa Rica : « L’état d’esprit du groupe est toujours positif, car les filles veulent écrire leur propre histoire dans le foot féminin. » En effet, le football féminin est un mode d’expression et d’épanouissement pour les femmes sénégalaises. « Le football pour moi c’est mon échappatoire, peu importe comment je me sens, une fois sur le terrain c’est autre chose, j’oublie tout et je me défoule », nous fait part Amy. « Le foot c’est une partie de plaisir avant tout, une passion. Le foot c’est toute notre vie », ajoutent Maman Ndao et AstouRamos.
Durant les années 2000, et notamment en 2009, de nombreuses associations pour promouvoir la pratique du sport chez les jeunes filles voient le jour. À cet égard, il est possible de citer l’exemple de Ladies’ Turn qui organise des tournois de football féminin et cherche à promouvoir le sport chez les jeunes Sénégalaises. L’éducation a ainsi un rôle primordial à jouer dans ce processus. « Il faudrait que l’on fasse savoir aux jeunes filles [à l’école] qu’elles peuvent pratiquer ce sport comme les hommes et qu’on les encourage à le pratiquer », affirme Astou.
« Pour moi la meilleure manière d’y parvenir, c’est que d’autres femmes sportives se lèvent, portent l’étendard et constituent des fédérations féminines afin de booster les jeunes filles à la pratique du sport. Souvent, certaines refusent parce que la société a une trop une mauvaise opinion des femmes sportives », déclare à son tour Petit Démon.
« Il faut que la pratique du sport se développe au Sénégal. Il suffit juste de nous fournir les moyens et d’arrêter de dire que la femme doit faire ou agir d’une manière plutôt que d’une autre », ajoute Ndeye Khourdia Ndao. À cet égard, Astou estime d’ailleurs que « le football féminin n’est pas assez développé pour le moment au Sénégal, car sa pratique pourrait inquiéter certains religieux ». Elle conclut toutefois avec une note plus positive : « la société sénégalaise est une société très tolérante où l’on est libre de faire beaucoup de choses. »
Malgré une évolution des mentalités au Sénégal à ce sujet, de nombreuses difficultés perdurent et ce, notamment en raison de l’irrégularité des compétitions et le manque de moyens (terrains vetustes, pas d’arbitres officiels, pas de bonne couverture médicale). Astou rejoint ce point en affirmant qu’« au Sénégal on a déjà un manque criard d’infrastructures pour le football masculin donc pour le football féminin, vous imaginerez un peu comment ça doit être difficile de trouver des terrains mais aussi la logistique nécessaire pour le pratiquer ». « Du coup, c’est difficile pour les pros d’en vivre malgré la détermination », ajoute Amy.
Malgré toutes les bonnes volontés, le football féminin sénégalais se heurte encore à de nombreux problèmes structurels et culturels. Mais, comme en témoignent les jeunes footballeuses interrogées, le football guide et passionne de nombreuses femmes sénégalaises. Pour le reste, selon les termes de Petit Démon, « we don’t care ».
Sources :
- Entretiens avec les joueuses sénégalaises Amy « Petit Démon » (24 ans), Ndeye Astou Thiam « AstouRamos » (24 ans) et Ndeye Khourdia Ndao « Maman Ndao » (18 ans), réalisés le 2 et le 4 février 2022
- Bernadette Deville-Danthu, « Le développement des activités sportives en Afrique occidentale française : un bras de fer entre sportifs et administration coloniale (1920-1956) », Revue française d’histoire d’outre-mer, 1998
- Juliette Mendy, Le football féminin au Sénégal : Problèmes liés à son développement, 2001.
- Ivy Mills, Sutura: Gendered Honor, Social Death, and the Politics of Exposure in Senegalese Literature and Popular Culture, 2011
- Beth Packer, Hors-jeu dans le football féminin au Sénégal : genre, Islam et politique du corps, 2019
- WiwSport, « Aïcha Henriette Ndiaye, Coach U20 Sénégal : « Jouer avec le mental contre la Guinée pour s’en sortir » », décembre 2021
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