Prestations ternes, demande en mariage surréaliste, conflits intergénérationnels… Si c’est à Knysna en 2010 que les Bleus s’attireront les foudres de l’ensemble de leurs supporters, la campagne européenne de 2008 avait déjà mis en lumière tous les maux de cette sélection, alors vice-championne du monde en titre. Retour sur une catastrophe qui aurait dû prévenir la suivante.
Les supporters français le savaient, l’après 2006 serait compliqué : Zinédine Zidane y jouait sa dernière compétition, Fabien Barthez ses ultimes minutes en Bleus, même s’il n’annonçait pas officiellement sa retraite internationale. Et si Lilian Thuram affirme peu après la finale déchue vouloir poursuivre l’aventure, il ne faut pas s’attendre à le voir éternellement à son meilleur niveau, lui qui avait déjà 34 ans au sortir du Mondial allemand. Dans son sillage, nombreux sont les acteurs de cette Coupe du Monde qui postulent à une place dans le groupe pour l’Euro malgré un pic de carrière dépassée : en juin 2008, Grégory Coupet a 36 ans, Makélélé 35, Wiltord 34 et, dans une moindre mesure, William Gallas, Willy Sagnol, Patrick Vieira, Thierry Henry et David Trezeguet ont tous fraîchement dépassé la trentaine. Avec son statut de vice-championne du monde, l’équipe de France a deux ans pour trouver le moyen de concilier la continuité d’un Mondial réussi et le renouvellement pour remplacer les retraités et cadres sur le déclin.
Une préparation dans le flou
Pour mener cette périlleuse mission, mêlant maintien et reconstruction, la fédération mise sur la stabilité en prolongeant Raymond Domenech jusqu’en 2010, ce dernier voulant “éviter les questions sur [son] avenir, prendre des risques, faire jouer des jeunes sans être laminé par les critiques, et ainsi avoir le temps de construire une nouvelle équipe”. C’est seulement quelques semaines après une finale de Coupe du Monde qu’on imagine pas totalement digérée que les Bleus se réunissent à l’occasion d’un match amical contre la Bosnie. Ce premier rassemblement est l’occasion pour le sélectionneur de faire des choix forts : Zidane parti, le brassard revient à Patrick Vieira, qui le portait déjà avant le retour de « Zizou » en 2005. Grégory Coupet est lui confirmé en tant que numéro 1 pour succéder à Barthez. Le match contre la Bosnie est l’occasion pour Domenech de lancer le Bordelais Julien Faubert qui offre même la victoire (2-1) lors de sa première, et finalement seule, sélection en équipe de France. Les choses sérieuses commencent ensuite avec les qualifications pour l’Euro. Après un tranquille succès contre la Géorgie à Tbilissi (3-0), les Bleus s’apprêtent à recevoir l’Italie, à peine deux mois après la finale du Mondial.
Dans un Stade de France bouillant, les tricolores revanchards alignés dans un 4-2-3-1 qui consacre Franck Ribéry dans le rôle de numéro 10, alors qu’ils formaient un 4-4-2 à plat face à la Bosnie et à la Géorgie, assurent, convainquent et vainquent (3-1), se plaçant parfaitement pour prendre la première place de leur groupe. Mais les Bleus ne finissent pas l’année 2006 en confirmant ce prometteur succès. Repassant en 4-4-2, ils sont surpris par l’Écosse (0-1) avant de battre logiquement les Iles Féroé (5-0) et la Grèce (1-0) sans briller. En parallèle, Raymond Domenech tente un coup : un certain Gonzalo Higuaín, 19 ans, né à Brest, brille à River Plate. Si l’attaquant franco-argentin laisse quelques espoirs au sélectionneur vice-champion du monde, c’est en vérité pour utiliser l’argument de l’intérêt de l’équipe de France pour négocier un salaire plus élevé au Real Madrid, qu’il rejoint en décembre. Peu après son arrivée dans la capitale espagnole, sa famille informe la fédération française que leur protégé a choisi, sans surprise, l’Albiceleste.
Mais les Bleus ne sont pas en reste car une génération talentueuse, championne d’Europe chez les moins de 17 ans quelques années plus tôt, est en train d’émerger au plus haut niveau : la fameuse génération 87 portée par Hatem Ben Arfa, Karim Benzema et Samir Nasri qui feront tous les trois leurs débuts chez les A en 2007. Les deux derniers fêteront leur première sélection, et respectivement leur premier but et première passe décisive, lors d’un succès (1-0) face à l’Autriche , qui suit une victoire sur le même score face à la Lituanie qui a permis à Lassana Diarra et à Abou Diaby d’enfiler le maillot tricolore pour la première fois de leur carrière. Ben Arfa attendra lui le mois d’octobre pour faire ses débuts. Si le bilan de l’année 2007 semble positif puisque l’équipe de France assure une deuxième place qualificative pour le championnat d’Europe sans trop d’accroc, elle se rapproche de l’Euro sans trop de certitude. Sur l’année civile, lors de laquelle elle a livré quelques prestations inquiétantes, comme lors d’une nouvelle défaite (1-0) face à l’Écosse, elle à aligné 12 équipes différentes en autant de matchs. Domenech, qui semble attaché à son 4-4-2 à plat, ne parvient pas à trouver le duo d’attaquant adéquat : Karim Benzema, Nicolas Anelka, David Trezeguet, Djibril Cissé, Thierry Henry et même Frédérique Piquionne, une fois, se relaient, sans réel succès sauf pour la légende d’Arsenal qui devient le meilleur buteur de l’histoire des Bleus. Et ce n’est pas les matchs face à l’Espagne, l’Angleterre et l’Équateur qui aideront à y voir plus clair avant l’annonce du groupe des 23 retenus. Un joueur en a tout de même profité pour s’y immiscer : l’attaquant Stéphanois Bafétimbi Gomis, auteur d’un doublé pour sa première sélection face aux Équatoriens. C’est au final la moitié du groupe retenu en 2006 qui est renouvelé, puisque Sebastien Frey, Steve Mandanda, François Clerc, Patrice Evra, Sébastien Squillaci, Samir Nasri, Jérémy Toulalan, Lassana Diarra, Bafétimbi Gomis et Karim Benzema vont vivre leur première compétion internationale, tandis que Nicolas Anelka revient après huit ans d’absence à ce niveau. Trezeguet, auteur de 20 buts en Série A la même saison, brille par son absence, faute de n’avoir jamais été sur la même longueur d’onde avec son sélectionneur à propos de son rôle. Si lors des deux derniers matchs de préparation, face au Paraguay et à la Colombie, Raymond Domenech aligne une équipe similaire (à l’exception de la ligne défensive), formée par un duo Makélélé-Toulalan au milieu, des ailes animées par Ribéry et Malouda et une doublette Benzema-Henry devant, l’équipe de France semble encore naviguer à vue à son arrivée en Suisse, où sont prévus ses trois matchs de poule. Le sélectionneur l’avouera lui-même : “En fait, je me suis dirigé vers l’Euro avec le sentiment que rien n’était solide et que tout me glissait entre les doigts”.
Des débuts chaotiques…
Qui plus est, les Bleus ne peuvent pas compter sur une poule clémente pour leur permettre de trouver enfin leurs automatismes et un onze-type. C’est même tout le contraire, puisque le groupe B dans lequel tombe l’équipe de France est tout de suite considéré comme le plus difficile. Les vice-champions du monde devront composer avec leurs rivaux italiens qui, bien qu’ayant aussi vu certains de leurs cadres de 2006 quitter la sélection (Totti, Cannavaro, Nesta), peuvent toujours compter sur des Gianluigi Buffon, Andrea Pirlo ou Luca Toni au sommet de leurs carrières. Avec eux, les Pays-Bas des Robben, Sneijder, Van Persie, et la Roumanie, faisant office de “petit poucet” de cette poule, bien qu’ayant réussi à se placer devant les Hollandais lors des éliminatoires. C’est justement face à la sélection coachée par Victor Pițurcă que les Tricolores rentrent dans la compétition. Raymond Domenech doit composer sans Thierry Henry, souffrant d’une contracture à la cuisse, et de son capitaine, Patrick Vieira. Le cas du milieu de terrain est plus inquiétant. Sa deuxième saison à l’Inter a été marquée par les blessures (16 matchs de Série A au total), et au moment où son nom est retenu dans la liste des 23, Domenech ne sait pas à quel moment de la compétition il pourra l’utiliser. Pas au moment d’affronter la Roumanie en tout cas, puisque le sélectionneur décide d’aligner une nouvelle fois Toulalan aux côtés de Makélélé. Devant, Anelka remplace Henry pour épauler Benzema, entouré par Malouda et Ribéry. Mais la formule ne prend pas du tout. Face à des Roumains regroupés très bas, les Bleus ne trouvent aucune solution. L’équipe se retrouve coupée en deux (plusieurs dizaines de mètres séparent souvent le double-pivot Makélélé-Toulalan des quatre offensifs), sans idée, et même ses individualités défaillent : Malouda et Ribéry peinent à faire des différences, Benzema décroche régulièrement mais demeure trop imprécis et Anelka semble apathique. Puisque l’adversaire se contente volontiers d’un 0-0, le tout donne une rencontre soporifique, sans intensité, durant laquelle un seul tir sera cadré. Preuve de cette pauvreté : il est presque impossible de trouver sur Internet une vidéo des highlights du match durant plus d’une minute trente… Et le dépit des supporters français dépasse les 90 minutes, puisque Domenech déclare en conférence de presse : “On savait que ce match allait se passer comme ça”. Une communication problématique qui n’est pas prêt de cesser.
Mais au-delà de l’important problème d’animation, le simple résultat n’annonce rien de bon, la Roumanie étant supposé être l’adversaire le plus abordable du groupe. Bien plus en tout cas que des Hollandais qui viennent d’infliger un impressionnant 3-0 aux champions du monde en titre. Les Pays-Bas de Marco Van Basten n’ont eux pas les mêmes ambitions que les Tricolorii, s’appuyant sur un quatuor offensif composé de Dirk Kuyt, Wesley Sneijder, Rafael van der Vaart et Ruud van Nistelrooy. De leurs côtés, les bleus changent de système, se calquant sur le onze orange. Henry retrouve sa place, Govou prend l’aile droite et Ribéry joue, lui, un rôle de numéro 10, comme il l’avait fait avec succès lors de la revanche face à l’Italie deux ans auparavant. Les premières minutes rassurent les téléspectateurs français : cette fois, ils auront le droit à un match ouvert, bien plus rythmé que le précédent. Mais cela ne va pas leur sourire non plus : dès la neuvième minute, le coup de casque assené par Dirk Kuyt, trouvé sur un corner brossé par Van der Vaart, laisse Coupet impuissant. Les Français s’en relèvent difficilement, et même si Sidney Govou oblige Edwin van der Sar à une parade autoritaire en reprenant un centre de Willy Sagnol, les Bleus sont dépassés à la demi-heure de jeu : les Pays-Bas affichent 64% de possession de balle et ont déjà frappé sept fois au but (contre deux fois côté français). Les tricolores vont cependant se ressaisir, profitant des largesses défensives hollandaises pour multiplier les occasions de but : entre la 34e et la 36e minute, il faut un Van der Sar intraitable pour répondre aux tentatives successives de Malouda, Govou et Ribéry. Il faut dire que le repositionnement du Bavarois fait du bien aux joueurs de Raymond Domenech. Très disponible, celui qui n’a pas encore gagné le surnom de “Kaiser Franck” permet le liant entre les milieux de terrain et les offensifs qui manquait tant face à la Roumanie. Et à ses côtés, Govou, en électron libre, vivace, sème le trouble dans le camp néerlandais. De retour aux vestiaires, les Bleus, bien que menés, ont encore toutes leur chance. Mais si la bonne dynamique tricolore se poursuit pendant une dizaine de minutes après la reprise, deux Hollandais, probablement frustrés d’avoir démarré la rencontre sur le banc, vont plier le match : Arjen Robben et Robin van Persie. À la 58e minute, après une contre-attaque éclaire, le premier sert le second, qui conclut aidé par la main trop molle de Coupet. Et même si Thierry Henry réduit la marque en déviant parfaitement un centre de Sagnol (2-1, 71e), les Pays-Bas coupent court au suspens en faisant de nouveau le break moins d’une minute plus tard, grâce à un Robben qui se joue de Thuram avant de conclure dans un angle fermé. On ne le sait pas encore, mais le joueur le plus capé de l’histoire de l’équipe de France, complètement dépassé ce soir là, joue son dernier match avec les Bleus. Une fin déchirante, d’autant plus que dans le temps additionnel, d’une frappe parfaitement enroulée à l’entrée de la surface, Sneijder crucifie Coupet. 4-1, le score peut paraître sévère et la France peut regretter de ne pas avoir converti ses nombreuses chances de revenir à un but partout, mais ses largesses défensives l’auront coulé. Les Bleus se retrouvent désormais dos au mur.
… et une fin folklorique
Tout espoir n’est pourtant pas perdu : la Roumanie est parvenue à accrocher l’Italie, qui aborde son dernier match de poule avec autant de doutes que les Français. En espérant que les Roumains ne fassent pas d’exploit face aux Pays-Bas, les hommes de Domenech doivent battre les Italiens par deux buts d’écart pour prendre la deuxième place du groupe. Rien d’impossible en somme. Mais quand rien ne va, rien ne va : Patrick Vieira est de nouveau forfait, première des nombreuses contrariétés qui jucheront la journée des Bleus. Ceux-ci repassent d’ailleurs en 4-4-2, Benzema reprenant sa place aux côtés d’Henry, tandis que Ribéry retrouve l’aile gauche et laisse le côté droit à Govou. Thuram annonce de son côté à Domenech être épuisé et ne pas pouvoir tenir son rang. C’est donc Éric Abidal qui prendra sa place en compagnie de William Gallas. Dès la quatrième minute, le Barcelonais est dépassé, se trouant sous la pression de Luca Toni qui s’offre un face-à-face avec Grégory Coupet. La frappe de l’Italien est hors-cadre mais les Bleus sont avertis. Nouvel obstacle à la 7ème minute puisque Ribéry sort sur civière… après avoir accroché irrégulièrement Gianluca Zambrotta. Domenech fait confiance à Samir Nasri pour le remplacer sur le côté gauche. Dix-sept minutes plus tard, Luca Toni est de nouveau lancé dans le dos de la défense française. Encore en difficulté, Abidal doit cette fois faire faute pour stopper le Bavarois. Pour les Bleus, c’est la double-peine : le défenseur est exclu et les Italiens obtiennent un penalty. Andrea Pirlo le transforme sans trembler… et Domenech fait sortir Nasri, moins de vingt minutes après son entrée en jeu, pour faire rentrer Jean-Alain Boumsong. Alors que les tricolores doivent inscrire trois buts pour se qualifier, le sélectionneur décide donc de se passer du seul élément créatif de son milieu de terrain (qui, certes, n’avait rien montré depuis la blessure de Ribéry). Pire encore, la France reste dans son système en 4-4-2, mais sans milieu gauche. Si Makélélé tente tant bien que mal de combler le vide, il ne peut pas être partout, ouvrant des espaces dans l’axe quand il vient en aide à Evra. Après une dizaine de minutes de flottement total lors desquelles Luca Toni aura plusieurs occasions de doubler la marque, Benzema est enfin repositionné sur l’aile gauche, mais son apport offensif en ressort diminué. À la pause, les Bleus peuvent presque s’estimer heureux de rentrer aux vestiaires avec seulement un but de retard. À l’entame de la seconde période, les Italiens semblent baisser le pied, laissant le ballon à des Bleus peu inspirés. Il faudra de la réussite à Daniele de Rossi, qui prend Coupet à contre-pied sur un coup-franc lointain dévié par le mur, pour tuer les derniers semblants d’espoirs français (2-0, 65e minute). Les Tricolores, deux ans après avoir frôlé le toit du monde, sortent de l’Euro la tête basse. Mais pas leur sélectionneur, qui profite lui de l’interview d’après-match pour demander Estelle Denis en mariage :
“J’ai qu’un seul projet : c’est d’épouser Estelle, donc c’est aujourd’hui que je lui demande vraiment.”
La déclaration, lunaire, ne peut qu’offusquer dans de telles circonstances. Le sélectionneur va même devoir s’en excuser, du bout des lèvres : “Pardonnez-moi d’avoir eu un brin d’humanité dans un moment où j’aurai dû rester froid, professionnel”.
Mais en plus des résultats, du spectacle proposé et de la communication douteuse, le désastre vient aussi des révélations et rumeurs faisant état de l’ambiance dans les vestiaires de l’équipe de France. Le groupe, selon toute vraisemblance, est marqué par des tensions entre la nouvelle génération et les cadres installés. Domenech assure ainsi dans son livre Tout seul que Lilian Thuram lui aurait lâché, droit dans les yeux : “Il y a des petits cons, entendez-moi bien, coach, des petits cons”. Parmi ces “petits cons”, le vétéran vise certainement les deux représentants de la génération 87 : Karim Benzema et Samir Nasri. Le premier n’est lui visé que de rumeurs. La presse le taxe à l’époque de nonchalance, d’arrogance, d’être à l’écart de la quasi-totalité du groupe à l’exception de Franck Ribéry. Grégory Coupet, son coéquipier à l’OL, a beau voler à son secours, déclarant : “Il ne me semble pas qu’il y ait de souci particulier avec lui. C’est un joueur patient qui se montre très à l’écoute”, la réputation du jeune buteur en ressort entachée, à tort ou à raison. Probablement un peu des deux. Pour Samir Nasri, en revanche, les faits sont plus précis. D’abord, avant le début de la compétition, et alors que Domenech passait dans la chambre des joueurs non-retenus dans la liste des 23 pour leur expliquer sa décision, le jeune Marseillais, toque à la porte de tous ses coéquipiers en se faisant passer pour le sélectionneur. Une blague qui passe mal auprès de l’intéressé : “Ce jour-là, si j’avais eu connaissance de cette facétie douteuse, je l’aurais viré immédiatement”. Il y a ensuite la fameuse histoire de la place réservée à Thierry Henry dans le bus Bleu, que le milieu de terrain aurait prise par inadvertance, provoquant l’ire de certains cadres, qui accusent Nasri de manquer de respect à ses aînés. Parmi ceux qui recadrent fermement le futur Gunner : William Gallas. Le défenseur affirme dans une autobiographie avoir eu une autre brouille avec le Marseillais, sans le nommer, lors d’un entraînement. Benzema, comme Nasri, propulsés en symbole de l’avenir de l’équipe de France, ne seront pas convoqué par Domenech pour le Mondial 2010.
En tous points, l’Euro 2008 semble donc se rapprocher d’un “mini-Knysna”. Mais alors pourquoi, au sortir de la défaite contre l’Italie, le nécessaire n’a-t-il pas été fait pour ne pas revivre telle désillusion deux ans plus tard ? Raymond Domenech affirme que lors du conseil fédéral suivant l’Euro, il a dû répondre sur quatre points : “le staff, les médias, le médical, l’organisation”. Le jeu passe donc au second plan. Comme souvent, le problème vient probablement en partie d’en haut…
Sources :
- “Un malaise Benzema ?”, Eurosport
- Clément Guillou, “France-Italie 2008 : le non-match et la demande en mariage”, Le Monde
- Raymond Domenech, Tout seul
- Christophe Kuchly, Raphaël Cosmidis, Florent Toniutti: “Euro 2008 : le premier tour de l’équipe de France”, Vu du banc Sagas
- William Gallas et Christine Kelly, La parole est à la défense
Crédit photos : IconSport