Le 14 juin prochain s’ouvrira le championnat d’Europe 2024 en Allemagne. L’occasion de revenir sur le dernier sacre de l’équipe de France dans cette compétition, lors de l’Euro 2000. Une édition enthousiasmante marquée par des matchs rentrés dans la légende comme le talent de joueurs d’exception, Zinédine Zidane en tête. Avec des Bleus au sommet de leur art renversant des montagnes pour se hisser sur le toit de l’Europe.
2 juillet 2000, Rotterdam. Il reste une poignée de secondes dans le temps additionnel de la finale de l’Euro 2000 en Belgique et aux Pays-Bas. La solide Squadra Azzura italienne mène 1-0 face aux champions du monde français. Dans un instant, là, tout de suite, l’arbitre va siffler et faire exulter une équipe entière, tout un peuple. D’ailleurs, c’est déjà gagné en fait, il ne reste plus rien à jouer. Les remplaçants transalpins se tombent déjà dans les bras en se congratulant, sourires béats aux lèvres. Et puis sur cette dernière action, le ballon se trouve très loin de leur cage, dans le camp français. C’est gagné !!
Formidable destin que le dénouement de la finale du championnat d’Europe 2000. Comme un symbole de ce qu’est le football : un fantastique catalyseur d’émotions, un grand huit extraordinaire faisant basculer du bonheur à la détresse, de l’abattement à la liesse, en une simple action. Même s’il ne reste qu’une fraction de seconde à jouer.
À cette 93e minute, Fabien Barthez frappe le coup franc désespéré de la dernière chance. Il balance le ballon loin devant, dans le camp italien. Qu’importe, l’arbitre va siffler. C’est fini.
Mais non.
Car à la réception, c’est David Trezeguet qui parvient à toucher le ballon. À le dévier dans les pieds de Sylvain Wiltord, excentré dans la surface. Pressé par le temps dans un stade qui soudain se tait, l’attaquant des Bleus attend pourtant le bon moment avant de décocher sa frappe. Puissante, croisée, elle prend enfin à défaut la défense italienne, pour la première fois du match… et la France égalise à la dernière seconde !
Pour les coéquipiers d’Alessandro Del Piero et Francesco Totti, c’est le ciel qui leur tombe sur la tête. La fête sur le banc de touche est terminée. Pour ceux de Zinédine Zidane et Thierry Henry, impuissants une seconde avant, la victoire leur ouvre enfin les bras. Toute la France plonge déjà dans la joie.
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Des stars, du jeu offensif, des matchs magnifiques… L’Euro 2000, la fête du football
Lors des grandes compétitions internationales, les fans de football attendent avant tout du spectacle et un festival de buts et de couleurs. Avec l’Euro 2000, ils n’ont pas été déçus. L’une des premières rencontres du premier tour oppose l’Angleterre au Portugal, formation qui arrive aux Pays-Bas sur la pointe des pieds. Le début de match des Anglais de David Beckham est d’ailleurs extraordinaire. En moins de vingt minutes, ils ont déjà marqué deux fois, grâce à des buts de Paul Scholes et Steve McManaman. Les Lusitaniens sont au fond du trou.
Pourtant, cinq minutes après, le Barcelonais Luis Figo hérite du ballon au milieu de terrain. Accélère. Puis, à environ 30 mètres, il décoche un missile qui part se ficher dans la lucarne ! David Seaman n’a pas bougé. Quinze minutes plus tard, les Portugais, techniques, créatifs, portés vers l’avant, égalisent. 2-2 à la pause. En deuxième mi-temps, pour parachever ce retournement de situation magnifique, c’est le tout jeune avant-centre Nuno Gomes qui offre la victoire à son pays, et plonge les Anglais dans le désarroi. En fait, les Three Lions ne passeront pas le premier tour.
Tout comme les Allemands, pourtant champions d’Europe en titre après leur sacre en 1996. Dans cette Poule A renversante, les coéquipiers du préretraité Lothar Matthaus subissent aussi la loi du Portugal. Portée par de purs talents tels que Luis Figo, futur Ballon d’Or 2000, mais aussi Rui Costa, João Pinto ou Vítor Baía, c’est la révélation de l’Euro. Face aux Allemands, l’ailier Sergio Conceiçao réalise une masterclass en plantant un triplé à Oliver Kahn. La Nationalmannschaft est humiliée 3-0 et sort par la petite porte. Rarement on aura vu une équipe d’Allemagne si faible lors d’une grande compétition internationale.
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Le groupe C offre aussi son lot de matchs renversants et de buts en cascade. En commençant par l’affiche entre la Yougoslavie, épouvantail dans cet Euro, et la novice Slovénie. Menés 3 à 0 à l’heure de jeu, les coéquipiers de Siniša Mihajlović reviennent pourtant et arrachent le match nul 3-3.
Le même scénario, mais à l’envers et en pire, les attend lors de l’ultime match de poule face à l’Espagne. Défaite face à la Norvège, la Roja doit s’imposer pour se qualifier. Ce sont pourtant les Yougoslaves qui mènent à trois reprises (1-0, 2-1 puis 3-2 à la 75e minute). Les Espagnols sont quasi éliminés. Mais durant les cinq minutes de temps additionnel attribué, ils réussissent l’exploit de marquer deux fois ! Ils l’emportent finalement 4-3, terminant à la première place du groupe devant leurs adversaires.
Ceux-ci regrettent peut-être encore l’issue de cette rencontre. Car cette défaite les oblige, en quart de finale, à affronter les Pays-Bas à domicile, portés par tout un peuple orange. Demi-finaliste du dernier mondial, l’équipe néerlandaise regorge de talents impressionnants : le créatif Dennis Bergkamp, le portier Edwin Van der Sar, les frères de Boer, le roc défensif Jaap Stam, les milieux Clarence Seedorf et Edgar Davids ou le redoutable avant-centre Patrick Kluivert. Ce jour-là à Rotterdam, l’attaquant du Barça marche d’ailleurs sur l’eau. Il inscrit un triplé et provoque un but contre son camp pendant que Marc Overmars ajoute un doublé. Au final, les Yougoslaves sont broyés 6-1 dans la plus belle démonstration de l’Euro. Kluivert en terminera meilleur buteur avec cinq réalisations.
Qui pourrait alors résister à la formidable force de frappe batave ? Sans doute pas l’Italie de Paolo Maldini en demi-finale. Pourtant, ce match-là aussi va rentrer dans l’histoire de l’Euro.
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Les Néerlandais du sélectionneur Frank Rijkaard attaquent fort leur rencontre en asphyxiant les Transalpins. Dès la 34e minute, ceux-ci se retrouvent d’ailleurs à dix après l’expulsion de Gianluca Zambrotta. Comment résister alors ? D’autant plus que, quelques minutes plus tard, les Oranje obtiennent un penalty… Mais Francesco Toldo, le portier italien, repousse la tentative de de Boer !
En deuxième mi-temps, la pression s’intensifie sur la cage de la Squadra. Nouvelle faute dans la surface. Nouveau penalty… pour un nouvel échec, cette fois de Kluivert, qui voit sa frappe s’écraser sur le poteau. De plus en plus crispante, avec des Italiens qui tiennent jusqu’au bout sous les assauts hollandais, cette partie se joue finalement aux tirs au but. Et avec un Toldo qui sort encore le grand jeu. De Boer se présente en premier face à lui. En échec durant le match, il choisit le même côté… et le gardien également. De la folie. Stam envoie ensuite un missile dans les nuages alors que les Italiens transforment tous leur tentative, Totti en tête d’une merveilleuse Panenka… Pour parachever le travail, Toldo sort le dernier tir orange et envoie les siens au paradis, en finale de l’Euro.
« L’arbitre favorisait les Hollandais parce qu’ils auraient voulu une finale France-Hollande, c’est évident. Lors du match précédent, de Boer avait tiré un penalty à la droite du gardien. Je me suis donc dit : “Il va vouloir me tromper en tirant de l’autre côté.” J’ai donc décidé de plonger […] à gauche », Francesco Toldo, expliquant l’arrêt de son premier penalty lors de Pays-Bas-Italie.
Le parcours des Bleus : un formidable rouleau-compresseur offensif survivant à toutes les épreuves
Et la France dans tout ça ? Tout juste championne du monde après son sacre à domicile en 1998, elle fait figure de grande favorite de la compétition avec les Pays-Bas. Roger Lemerre a pris la suite d’Aimé Jacquet, offrant la continuité dont avait besoin l’équipe. Dans les buts, Fabien Barthez en impose. La ligne Bixente Lizarazu-Marcel Desailly-Laurent Blanc-Lilian Thuram forme la meilleure défense du monde. Au milieu, l’inamovible capitaine Didier Deschamps profite du talent d’Emmanuel Petit et de la montée en puissance de Patrick Vieira. Et en attaque…
La différence entre les Bleus de 1998 et ceux de 2000 est là. À la baguette, Zinédine Zidane est incontestablement devenu le meilleur joueur du monde. Et c’est une pléiade de talents d’exception qui l’entoure : Youri Djorkaeff, Thierry Henry, Nicolas Anelka, David Trezeguet, Christophe Dugarry, Sylvain Wiltord… La puissance offensive de l’équipe de France est impressionnante. Ses rivaux ne vont pas tarder à en faire les frais.
« 1998 avait des caractéristiques plus défensives. 2000, des caractéristiques plus offensives. […] Et, évidemment, nous avions toujours Zizou et Youri en chefs d’orchestre. On s’est retrouvé avec un potentiel offensif plus développé », Bixente Lizarazu.
Les Bleus entament le championnat d’Europe comme ils avaient clôturé la Coupe du monde : par une victoire 3-0. Ce sont nos plus fidèles adversaires, les Danois, qui subissent la loi française, sur une réalisation de Blanc d’abord. Puis sur un rush solitaire et fantastique d’Henry ensuite. Enfin, sur un but tardif de Wiltord, idéalement servi par Vieira.
Une victoire initiale qui claque comme un message pour ses concurrents. Car la France a hérité de la poule de la mort, en étant placée dans le Groupe D des Pays-Bas. Avec, en guise d’épouvantail, la République tchèque, vice-championne d’Europe en titre. Portée par une formidable génération symbolisée par la classe de Pavel Nedved, futur Ballon d’Or 2003, c’est aussi une formation qui peut aller loin dans cet Euro.
Mais seules deux équipes sortiront de la poule et ce sont justement les Tchèques que la bande à Deschamps affronte lors du deuxième match. La victoire est obligatoire pour ne pas avoir à valider la qualif face aux Néerlandais devant leur public lors de la dernière journée.
Tout commence bien. Dès la 7e minute, Henry, tel un renard, profite de la bévue d’un défenseur adverse pour aller donner l’avantage aux siens. Le match est vif, technique, plaisant. Les Français multiplient les situations, mais les Tchèques leur tiennent la dragée haute. Et à dix minutes de la mi-temps, ils héritent d’un penalty justifié. Karel Poborski le transforme sans trembler.
À la reprise, Lemerre lance Djorkaeff. Et c’est justement le Snake qui va faire la différence. Barthez vient de sauver son camp en stoppant une frappe puissante de Nedved, en position de marquer. Puis Henry part de nouveau dans un festival sur l’aile gauche. L’attaquant d’Arsenal parvient à centrer à ras de terre… Lancé, Djorkaeff ne laisse aucune chance au portier tchèque. 2-1 pour les Bleus. Sauvés ensuite par la barre sur une tête du géant Jan Koller, les Français sortent victorieux d’un match de costauds.
Le billet pour les quarts en poche, Lemerre fait le choix d’aligner l’équipe bis pour le choc final face aux Néerlandais. Vainqueurs aussi de leurs deux premières rencontres, ces derniers sont également qualifiés. Le seul enjeu de la partie est donc de savoir qui sortira premier du groupe. La défaite 3-2 est anecdotique. Les remplaçants français se permettent même de mener deux fois, sur des réalisations de Dugarry puis de Trezeguet, avant que des buts de Frank de Boer et Boudewijn Zenden n’offrent finalement le succès aux Pays-Bas devant des gradins orange.
L’étape suivante, c’est l’Espagne en quart de finale. Un match aux allures de corrida avec un extraordinaire torero blanc pour organiser la défaite du taureau rouge ibérique. Zidane est un magicien. Une merveille. Zidane est le football. Zidane est la beauté du geste juste et efficace. Une roulette dont il a le secret. Un contrôle divin. Une conduite de balle pleine de classe et d’élégance. Des déviations et passes légères pour ses coéquipiers. Une danse majestueuse entre les Espagnols, échappant à chaque adversaire avec une facilité déconcertante. A-t-on déjà vu un joueur de football dominer autant son sujet ? Donner une telle impression d’aisance et de volupté ? Rendre à ce point ses coéquipiers meilleurs en transformant une passe quelconque en offrande lumineuse ? Zidane est au-dessus de tout le monde.
Le meneur de la Juventus a surtout la bonne idée de donner l’avantage à la France à la demi-heure de jeu sur un coup franc magistral terminant sa course dans la lucarne. Pourtant, l’Espagne revient rapidement à 1-1 sur un penalty concédé par Thuram. Mais juste avant la mi-temps, décalé par Vieira, Djorkaeff expédie un missile dans le but ibérique. « OLÉ !! » crie Youri, fêtant son but au poteau de corner avec Zizou et compagnie.
La deuxième mi-temps est âpre, délicate. La Roja de Pep Guardiola met la pression, mais les Français résistent. Jusqu’à ce qu’à la dernière minute, un penalty discutable soit accordé aux Espagnols. C’est sa star, son bijou, le Madrilène Raúl, qui se présente devant Barthez… et envoie sa frappe du gauche dans les tribunes. 2-1, la France est au rendez-vous des demi-finales !
« J’aime marquer […] Là, je vois Pat qui récupère le ballon, je lui propose une solution. Il me donne un ballon parfaitement dosé, je réussis un bon contrôle qui me permet de ne pas changer ma trajectoire. J’arme vite, je tire, but ! », Youri Djorkaeff racontant son but inscrit face à l’Espagne.
Alors, c’est le Portugal qui se dresse, dans un magnifique duel opposant deux des armadas offensives les plus chatoyantes de la compétition. La bande à Zidane face à celle de Luis Figo. Ce Portugal-France, c’est surtout le remake de la demi légendaire de Marseille lors de l’Euro 1984. Un match magnifique entre deux belles formations qui se rendent coup pour coup.
À la mi-temps, le Portugal est devant grâce à une frappe sèche et précise de Nuno Gomes. Mais dès la reprise, Henry remet les compteurs à zéro d’un tir croisé libérateur. Alors, ça sent le KO partout. Zidane domine le milieu de terrain de la tête et des épaules, trouve des espaces, crée des brèches. Repousse les limites de la technique avec de somptueux contrôles ou passements de jambe. Mais Barthez sauve aussi les siens sur une tête puissante du blond Abel Xavier dans les derniers instants. Comme en 1984, cette demi au niveau impressionnant glisse dans les prolongations.
Comme en 1984, l’ombre des tirs au but se rapproche alors que les deux équipes ne parviennent pas à faire la différence. Jusqu’à ce que, au bout du bout, Trezeguet hérite d’un bon ballon dans la surface. Le portier lusitanien plonge dans ses pieds pour repousser le danger. Mais le ballon revient sur Wiltord qui, totalement excentré, frappe vers le but vide que revient protéger en catastrophe Abel Xavier. Le ballon heurte son bras collé au corps… et l’arbitre siffle penalty !
Comme en 1984, la France arrache sa qualification au bout du suspense, grâce à son plus grand talent. Car c’est Zizou, calme et serein dans la tempête de protestation portugaise, qui catapulte le ballon en pleine lucarne. Grâce à la règle du but en or, aujourd’hui disparue, les Bleus sont qualifiés. Et Zidane laisse éclater sa joie la main levée au-dessus de la tête en courant vers son banc. Comme Platini en 1984…
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Une finale de dingue comme épilogue de l’Euro 2000
Les Bleus et la Nazionale se retrouvent donc pour cette finale du championnat d’Europe. Et comme souvent avec les Italiens, la partie est âpre, serrée, tendue. Henry touche bien le poteau d’une frappe lointaine en première période, mais les Français ne parviennent pas à développer leur jeu habituel. Bien pris au milieu, même Zidane peine à s’exprimer. À la mi-temps, le score est toujours nul et vierge.
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Puis, dix minutes après la reprise, le match semble échapper aux Français. À la suite d’un corner transalpin, Totti décale Gianluca Pessotto sur l’aile d’une astucieuse talonnade. Le centre du joueur de la Juve est parfait et trouve Marco Delvecchio. Aux six mètres, d’une reprise du pied gauche, l’attaquant propulse le ballon dans les cages de Barthez. L’Italie mène 1-0. Douche froide…
Et le temps passe. Les minutes s’égrènent, de plus en plus stressantes. Surtout que la muraille italienne ne se fissure absolument pas. Rentré en jeu, Wiltord bute sur Toldo. Quelques minutes après, même chose pour Henry. La défense italienne semble infranchissable. Ce sont même surtout les Français qui passent, par deux fois, à côté de la catastrophe, avec deux échecs de Del Piero pourtant en position plus que favorable. Lorsqu’arrive la 93e minute, plus personne n’y croit. Surtout pas le banc italien, debout pour fêter la victoire en attendant le coup de sifflet de l’arbitre… Jusqu’au dégagement de Barthez et le but irréel, salvateur, de Sylvain Wiltord.
« Wiltord qui égalise à la Toute Dernière Seconde ! 48 minutes et douze secondes, c’est incroyable, c’est irrespirable, mais la France revient ! », Thierry Rolland commentant le match sur TF1.
Alors, lorsque commence la prolongation, le match a changé d’âme. Les Bleus sont regonflés. Trezeguet et Robert Pirès sont également rentrés. Ce dernier met d’abord le portier italien à contribution d’une puissante frappe malheureusement trop centrale. Puis, à la 103e minute, c’est l’action du match. L’action de l’Euro, qui ne pouvait se conclure que sur ce genre de geste d’exception.
Pirès s’envole sur son aile gauche. Réaccélère encore en clouant sur place les Italiens fatigués. Pénètre dans la surface en levant les yeux. Il adresse alors un centre parfait au point de penalty. Pile là où se trouve Trezeguet. Trezegol ne se pose alors pas la moindre question. Arme et reprend le ballon naturellement, comme il vient, en y mettant toute sa force. Sa frappe, terrible, dévastatrice, libératrice, ne laisse aucune chance à Toldo et fracasse la lucarne italienne. C’est un véritable but en or résonnant comme l’apothéose d’une compétition d’exception. La France est championne d’Europe.
Avec un Zinédine Zidane au sommet de son art, les Bleus ont remporté une compétition relevée marquée par des matchs, des stars et des buts de légende. Après le Mondial 1998, Didier Deschamps et les siens peuvent exulter et soulever le trophée de l’Euro 2000. Formidable sacre d’une équipe exceptionnelle que rien n’a pu renverser.
Sources :
- Christophe Bérard, « Il était une fois le fol été des Bleus : Euro 2000, et Wiltord fit taire les Italiens », lepatrisien.fr
- Maxime Dupuis, « Il y a vingt ans, les Bleus gagnaient l’Euro, 1998-2000 : Naissance d’une « machine de guerre » », eurosport.fr
- Thomas Goubin, « L’Euro 2000 était-il le meilleur ? », sofoot.com
- Éric Maggiori, « 0-0 mémorables (1er) : Pays-Bas-Italie, une histoire de penaltys », sofoot.com
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