En tout juste 30 ans d’histoire, l’Anzhi Makhachkala a connu plus de hauts et de bas que de nombreux clubs centenaires. En l’espace d’une décennie, la formation russe est passée du rêve de sommets européens aux craintes de la banqueroute. Retour sur l’histoire d’un club qui ne fait pas dans la demi-mesure.
Tout commence en 1991. Magomed-Soultane Magomedov et Aleksandr Makarov décident de fonder l’Anzhi Makhachkala, avec l’ambition d’enfin encrer un club de la capitale du Daghestan, l’une des 22 républiques qui composent la Russie, dans le paysage footballistique du pays. Les débuts sont idéaux : pour la première saison de son histoire, l’Anzhi remporte haut la main le championnat régional du Daghestan, glanant 16 de ses 20 matchs, sans jamais s’incliner. Dans la lignée du titre, les orly (les aigles) de Makhachkala rêvent d’une accession rapide vers le deuxième échelon du football russe. Cinquièmes de leur groupe en 1992, ils finissent premier l’année suivante, mais ne montent pas faute à une réorganisation des championnats nationaux.
C’est finalement en 1996, sous la houlette d’Eduard Malofeev, vice-champion d’Europe avec l’URSS en 1964, que Makhachkala monte en deuxième division, s’offrant par la même occasion les quarts de finales de la coupe nationale. Après deux premières saisons en milieu de tableau, un homme permet à l’Anzhi Makhachkala de découvrir l’élite moins de dix ans après la naissance du club : Gadji Gadjiev.
Entraîneur intérimaire du Dinamo Makhachkala, club de troisième division, en 1972, Gadjiev s’éloigne longtemps des terrains pour devenir chercheur dans les sciences du sport au sein de la fédération soviétique puis directeur du complexe scientifique du CSKA Moscou. Ce n’est qu’en 1986 qu’il retrouve un banc, pour assister Anatoli Bychovets dans la conquête de l’or olympique qui viendra deux ans plus tard. La confiance accordée par les dirigeants de l’Anji à cet illustre inconnu se révèlera payante. En 1999, pour sa première saison chez les orly, il remporte la deuxième division russe, alors même qu’en juillet de la même année, Makhachkala perd le meilleur buteur de son histoire, Ibragim Gasanbekov, décédé à 29 ans dans un accident de la route. Son numéro 11 sera retiré. Sur le terrain, le club lui rend un vibrant hommage en enchaînant sur une première saison réussie dans l’élite, débouchant sur une quatrième place qualificative pour la Coupe UEFA.
Mais lors de la saison suivante, le club semble déjà payer le prix de la situation géopolitique du Daghestan. Le conflit en Tchétchénie voisine déstabilise l’entièreté de la région, et les Glasgow Rangers refusent devenir jouer leur barrage de Coupe UEFA à Makhatchkala. L’UEFA décide d’un match unique à Varsovie, qui tournera en faveur des Écossais (1-0). En conflit avec ses dirigeants, Gadji Gadjiev quitte le club en milieu de saison, et les orly flirtent avec la zone rouge. Le maintien est cependant assuré et l’Anzhi s’offre même le luxe de disputer la finale de la Coupe de Russie, perdue aux tirs aux buts face au Lokomotiv Moscou (1-1, 3-4). Mais l’épopée en coupe nationale se révèle comme l’arbre qui cache la forêt des difficultés du club.
En 2002, l’Anji est relégué en seconde division, où il végètera pendant sept ans. Si 2009 sonne comme l’année du renouveau pour les orly, de retour dans l’élite du football russe, la suivante sera le théâtre d’un drame. Onze ans après Ibragim Gasanbekov, l’Anzhi perd soudainement un autre membre de son effectif. Une semaine après la fin du championnat, au terme duquel Makhatchkala parvient à se maintenir, le défenseur Shamil Burziyev trouve la mort dans un accident de voiture. Une tragédie qui marque la fin d’un chapitre dans l’histoire du club. À l’origine de sa fondation, Magomed-Soultane Magomedov cède l’Anji Makhachkala au richissime Suleyman Kerimov le 18 janvier 2011. Le début d’une nouvelle ère.
La folie des grandeurs
Natif du Daghestan, Kerimov est un homme d’affaires couronné de succès, qui gagne sa place dans l’oligarchie russe par des investissements bien sentis au tournant du XXIe siècle, notamment chez Gazprom, mastodonte du pétrole. De quoi devenir une personnalité politique influente, proche de Vladimir Poutine, mais aussi l’une des plus grandes fortunes du monde. Il n’a pourtant pas à dépenser un euro pour que Magomed-Soultane Magomedov lui cède 100% des parts du club. En échange, le milliardaire s’engage à investir plus de 200 millions de dollars pour faire de l’Anzhi Makhachkala un grand d’Europe. Ça tombe bien : la nouvelle saison qui se profile en Russie est idéale pour mener une révolution en interne. En effet, pour se calquer sur le calendrier des plus grands championnats européens, la saison s’étend de janvier 2011 à mai 2012, comptant ainsi trois phases de mercato (hiver et été 2011, hiver 2012).
Dès le mois de février, Kerimov décide de frapper un grand coup : le légendaire Roberto Carlos débarque dans le Daghestan, avec un salaire d’environ 5 millions d’euros annuels et une Bugatti Veyron offerte pour ses 38 ans. L’essentiel n’est alors pas de recruter un joueur décisif sur le terrain – l’ancien Galactique est bien loin de son meilleur niveau – mais de faire connaître un club anonyme de tous les fans de football. Mais outre cette tête d’affiche, le club tente plusieurs bons coups en attirant des joueurs confirmés au Brésil (Jucilei, Diego Tardelli) ou dans des championnats européens de second plan (Mbark Boussoufa d’Anderlecht).
C’est lors du mercato suivant que le projet accélère véritablement, jusqu’à faire trembler tout le monde du foot. Dix-sept jours après avoir réussi à attirer l’international russe Yuri Zhirkov, champion d’Angleterre à Chelsea, l’Anzhi frappe un grand coup en concluant le transfert de Samuel Eto’o. Cette fois-ci, rien à voir avec l’arrivée de Roberto Carlos : une légende du football est bien atterrie au Daghestan, mais elle est bien plus proche du pic de sa carrière que ne l’était le latéral brésilien.
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Un an plus tôt, le Camerounais s’offrait un triplé championnat-coupe-Ligue des Champions en étant l’un des joueurs clés de l’Inter Milan. Et lors de la saison précédant son arrivée à Makhachkala, il inscrit 41 buts sous les couleurs des Nerazzurri et des Lions indomptables, un record en carrière. C’est donc une superstar du football fêtant à peine ses 30 ans qui débarque à l’Anji, six mois après la reprise du club par Kerimov. Forcément, Eto’o ne signe pas dans un club dont il ne connaissait probablement pas l’existence quelques mois plus tôt sans quelques privilèges. L’ancien barcelonais devient ainsi le joueur le mieux payé de la planète, touchant un salaire annuel d’environ 20 millions d’euros, auquel s’ajoute des primes à cinq chiffres à chaque but ou passe décisive.
Malgré l’arrivée de ces nouvelles stars, l’Anzhi peine à convaincre. Après 30 journées, le club accroche péniblement la huitième place du championnat, la dernière qualificative pour une seconde phase qui doit départager les meilleures équipes du pays. Un bilan peu glorieux au regard des moyens déjà investis, qui met fin au quatrième passage de Gadji Gadjiev sur le banc des orly.
Après une période de flou pendant laquelle Roberto Carlos assurait un rôle d’entraîneur adjoint, c’est Guus Hiddink qui prend les rênes du club. Le rigide entraîneur, qui avait laissé un bon souvenir en Russie après avoir emmené la Sbornaïa en demi-finale de l’Euro 2008, réussit particulièrement bien ses premiers pas dans le Daghestan. Mené par celui qui est devenu sans surprise l’entraîneur le mieux payé du monde, l’Anzhi termine la saison à la cinquième place, qualificative pour l’Europa League.
Pour la première saison du projet Kerimov, les orly apparaissent déjà comme l’une des meilleures équipes du pays. Une performance d’autant plus impressionnante quand on considère la situation géopolitique du Daghestan. En 2011, la BBC déclare cette République comme le lieu le plus dangereux d’Europe. Si bien que les joueurs de l’Anzhi ne vivaient pas à Makhachkala, mais à Moscou et faisaient le déplacement – de 1800 kilomètres – seulement pour les matchs. Mais en jouant pour une équipe issue d’une région à majorité musulmane, les joueurs de l’Anzhi s’exposaient aussi à la détestation des nationalistes russes. Yuri Zhirkov, par exemple, se fera huer quand il portera le maillot de sa sélection nationale pendant son passage dans le Daghestan.
À la conquête de l’Europe
Cette situation ne frêne pas pour autant les ambitions de Suleyman Kerimov. La Saison 2 de son projet doit être celle des exploits sur la scène nationale et continentale, et de la qualification pour la Ligue des Champions. L’attaquant ivoirien Lacina Traoré -troisième meilleur buteur du championnat russe la saison précédente – et l’international français Lassana Diarra viennent pour cela renforcer le groupe de Guus Hiddink. Forts de ses nouvelles recrues, l’Anzhi démarre la saison sur les chapeaux de roue : 9 victoires, un match nul, deux défaites et une première place au bout de douze journées.
Sur le plan continental, onze ans après son élimination en barrages face aux Rangers, les orly se qualifient pour les phases de poules de la C3, après s’être notamment débarrassés des Hollandais du Vitesse Arnhem et de l’AZ Alkmaar. Plus encore, les coéquipiers de Samuel Eto’o terminent deuxième d’un groupe homogène, en sortant vainqueurs de chacune de leurs confrontations à domiciles face à Liverpool, l’Udinese et les Young Boys.
Mais la deuxième partie de saison est plus compliquée que ce que les espoirs suscités par la première laissaient suggérer. L’arrivée de Willian, international brésilien très en vue au Shaktar Donetsk n’y changera rien. Toujours premiers après 18 journées, les orly ne gagnent qu’un seul de leurs huit matchs suivants en championnat, chutant à la troisième place. En Europa League, après avoir éliminé le Hanovre de Johan Djourou et Lars Stindl en seizièmes de finales (3-1 ; 1-1), ils cèdent face au Newcastle façon “Châteauneuf” (Hatem Ben Arfa, Moussa Sissoko, Mathieu Debuchy, Loïc Rémy…).
La cérémonie clinquante pour l’innovation de la nouvelle Anzhi Arena de 26500 places, pour laquelle Suleyman Kerimov invite Jean-Claude Van Damme, peine à masquer la terne période sur le plan sportif. Symbolisant la déception, Samuel Eto’o n’inscrit que 10 buts en 25 rencontres de championnat, son plus faible total depuis la saison 2001-02. L’Anzhi peine à faire mieux que la troisième place et voit une nouvelle fois la qualification pour la Ligue des Champions lui échapper. En nets progrès par rapport à la saison précédente, les orly laissent pour autant un goût d’amertume à leurs fans à l’issue de la saison. Une frustration renforcée par l’écœurante défaite en finale de la Coupe de Russie, aux tirs aux buts, face au CSKA Moscou.
Plus dure sera la chute
Alors qu’il s’est affirmé comme l’un des meilleurs clubs russes et semble pérenniser sa présence en Coupe d’Europe, l’Anzhi s’apprête pourtant à vivre ses dernières heures au plus haut niveau. L’intersaison semble aux premiers abords ambitieuse, avec les arrivées des internationaux russes Igor Denisov et Aleksandr Kokorin. Mais dès la fin de la première journée du championnat, après un match nul face au Lokomotiv Moscou, Guus Hiddink démissionne. Une page s’apprête à se tourner à Makhachkala. Moins d’un mois plus tard, le club publie un communiqué qui annonce la fin d’une ère :
« Chers amis ! Après avoir analysé les résultats sportifs du club sur la base des résultats de la période écoulée, la direction de l’Anzhi a pris la décision de développer une nouvelle stratégie à long terme pour le développement du club. L’objectif du nouveau programme est de faire progresser toutes les divisions du club sans limite de temps. Les changements dans les paramètres budgétaires du club sont causés par les exigences modernes de l’UEFA et sont associés à la nécessité de se conformer au régime du fair-play financier, alors qu’ils n’entraîneront pas de déformations importantes dans la vie de l’équipe et de l’ensemble de la structure formée. aujourd’hui dans notre club. L’adaptation de la politique du personnel visera principalement le long terme. Dans le même temps, nous ne parlons pas de vente massive de joueurs de football ou d’autres mesures dont certains médias ont commencé à parler. Le club respectera toutes les obligations contractuelles envers les joueurs. Il faut admettre que les démarches entreprises précédemment visant à atteindre rapidement le résultat sportif maximal, avec la participation de joueurs coûteux, n’ont pas abouti au succès. »
Si les dirigeants promettent que cette nouvelle stratégie ne passera pas par des départs massifs de joueurs, la réalité prouvera l’inverse. Moins de deux mois après leurs arrivées, Igor Denisov et Aleksandr Kokorin font déjà leurs valises. Des départs suivis de ceux de Lassana Diarra (Lokomotiv), Willian et Samuel Eto’o (Chelsea), entre autres. René Meulesteen, ancien adjoint de Sir Alex Ferguson nommé entraîneur après la démission de Guus Hiddink, est renvoyé au bout de seize jours. Pour symboliser le retour en arrière du club, c’est Gadji Gadjiev qui prend les rênes de l’Anzhi pour la quatrième fois de sa carrière.
Comment expliquer un revirement de situation aussi rapide ? Comme le communiqué l’avance, l’arrivée du fair-play financier, censé contraindre les clubs à ne pas dépenser plus qu’ils n’encaissent, va à l’encontre du modèle économique mis en place par Kerimov et les 450 millions déboursés en trois ans. Des rumeurs font d’ailleurs état de potentiels problèmes de santé chez les milliardaire russe. Mais sa santé économique a elle aussi pris un coup. En 2010, l’oligarque rachetait 25% du géant russe de la potasse Uralkali. L’entreprise, qui formait un duopole contrôlant son marché au niveau mondial, annonce en 2013 son retrait et fait chuter les prix de la potasse, qui met à mal l’économie biélorusse. En guise de réplique, le président biélorusse Alexandre Loukachenko fait arrêter le PDG d’Uralkali et publie un mandat d’arrêt à l’encontre de Kerimov, qu’il accuse “d’abus de pouvoir”. Mêlé à un scandale financier et jugeant que son club ne progresse pas aussi rapidement que prévu, le milliardaire décide de changer radicalement de stratégie pour stopper les frais, en attendant de revendre le club.
Mais sportivement, cette tempête mène au chaos. L’Anzhi ne remporte aucun de ses 19 premiers matchs de championnat et finit bon dernier avec 20 petits points en 30 journées. Même si le club remonte en première division dès la saison suivante, l’atmosphère qui l’entoure n’en est pas plus encourageante. D’abord car son jeune défenseur Gasan Magodemov, 21 ans, est abattu en janvier 2015 dans une fusillade dont il n’était pas la cible, prouvant que le contexte sécuritaire du Daghestan est toujours peu favorable à l’irruption d’un club sportif de très haut niveau. Ensuite car la stratégie de long terme évoquée après la démission de Guus Hiddink était un leurre. Le club a beau se maintenir de justesse après sa remontée dans l’élite, Suleyman Kerimov revend l’Anzhi en décembre 2016.
Osman Kadiev, le nouveau propriétaire, est lui aussi un personnage haut en couleur. Arrêté en 2002 sur mandat d’arrêt du FBI pour son influence au sein de la mafia russe à l’étranger, Kadiev détient une réputation plus que sulfureuse dans le monde du football. Président du Dynamo Makhachkala au milieu des années 2000, il menace de tuer un arbitre en plein match et se rend dans son vestiaires avec des gardes armés pendant la mi-temps. Plus tard, il s’attaquera directement à des joueurs du Kuban Krasnodar. Son seul palmarès : la dissolution du club, puis celle des moldaves du FC Nistru Otaci pour sa deuxième expérience dans le football. Deux ans et demi après son arrivée, l’Anzhi est relégué sportivement en deuxième division mais doit son salut à la disparition de l’Amkar Perm qui lui permet d’être repêché en première division. Un miracle tant la situation économique des orly est, elle aussi, précaire. Endetté à la hauteur de 3,42 millions d’euros, le club tente de survivre à tous prix, comme en témoigne son entraîneur d’alors, Magomed Adiyev :
« Nous, chanceux ? Allez au vestiaire et dites aux personnes qui n’ont pas été payées depuis huit mois qu’elles ont de la chance. […] Le club souffre, le mot est faible. Il est même mourant. »
Jugeant que “l’organisation d’une société civile doit être gérée par ses fondateurs, ses sponsors et ses activités commerciales non interdites par la loi”, la République du Daghestan refuse de soutenir financièrement Osman Kadiev. Et ce qui devait arriver arriva : à l’issue de la saison 2018-2019, l’Anzhi est relégué en deuxième division, mais ne peut s’y inscrire du fait de sa situation économique. Le club est alors rétrogradé au troisième échelon du football russe, qu’il n’avait plus connu depuis 1996. Avant-dernier avant l’arrêt du championnat en 2020, l’Anzhi doit aujourd’hui peut-être sa survie au Covid. Et alors qu’il régnait sur le Daghestan depuis près de trente ans, le club s’incline désormais dans des derbys de Makhachkala. De quoi pousser un groupe d’ultras à publier une lettre ouverte à l’attention d’un certain Suleiman Kerimov :
« Cher Suleiman, nous, compatriotes, fans du club de football Anzhi, patriotes de notre pays natal, des gens pour qui les mots Anzhi et Daghestan sont synonymes, vous écrivent. Nous sommes tous différents, et nous avons soutenu le club à des moments différents : quand le club était riche et pauvre, dans les années difficiles et dans les bonnes années. Mais il y a quelque chose qui nous unit. Pour nous tous, le FC Anzhi fait partie intégrante de notre vie et de notre âme. Par conséquent, nous vous demandons de prendre à nouveau le club sous votre aile et de ne pas le laisser mourir éternellement. »
L’exemple de l’Anzhi Makhachkala prouve que si l’argent est un facteur essentiel pour réussir dans le football du XXIe siècle, il ne suffit pas pour gagner des titres. Après des investissements de près d’un demi-milliard d’euros, le club s’est retrouvé au plus bas. Pourtant, l’ère Suleiman Kerimov évoque aux supporters de l’Anzhi un fort sentiment de nostalgie. Celle d’une époque où il leur était permis de rêver de titres et de confrontations contre les plus grandes équipes européennes, où certaines grandes gloires portaient un blason jusqu’alors inconnu du grand public. Alors le quart d’heure de gloire et les montagnes russes valent-elles mieux que le long fleuve tranquille ?
Sources :
- Aurélien Macedo, « La terrible descente aux enfers de l’Anzhi Makhachkala », Foot Mercato
- « Anzhi – Grandeurs et décadences », Soccer populaire
- « Comment le Anzhi Makhachkala s’est retrouvé en 3ème division russe ? », VAL FOOT
- Eric Maggiori, « L’anzhi à la conquête de l’Europe », So Foot
- Eric Maggiori, « Mais qu’est devenu l’Anzhi Makhatchkala », So Foot
- Grégoire Devaux, « L’Anzhi Makhachkala, joyaux perdu du football russe », Fausse touche
- Katia Swarovskaya, « Kerimov, l’homme qui paye les stars du foot au Daghestan », Le Point
- Vladislav Ryabov, « Anzhi makhachkala’s fleeting moment in the sun », These Football Times
Crédits photos : Icon Sport